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Les pourparlers à
six pays de Pékin
1er round
2ème round
3ème round
4ème round
(1ère phase)
4ème round
(2ème phase)
5ème round
(1ère phase)
5ème round
(2ème phase)
5ème round
(3ème phase)
6ème round
(1ère phase)
Rencontre entre
négociateurs en chef
–6ème round des
pourparlers à six
pays de Pékin
2ème phase du
6ème round
Rencontre des
négociateurs en chef
-6e round des
pourparlers à six
États dotés de l’arme
nucléaire
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Grandes lignes
Lieu et endroit : 25-28 février 2004, Pékin (Chine)
Représentants  Lee Soo-hyuk, vice-ministre des Affaires étrangères et du Commerce extérieur
   Kim Kye-gwan, vice-ministre des Affaires étrangères
   James Kelly, sous-secrétaire d’Etat adjoint pour l’Asie de l’Est et le Pacifique
   Wang Yi, vice-ministre des Affaires étrangères
   Yabunaka Mitoji, directeur général du bureau des affaires asiatiques et océaniques
   Alexander Losyukov, vice-ministre des Affaires étrangères
Résultats
Annonce d’une « déclaration du président » en sept articles, première « lettre d’accord » des pourparlers à six de Pékin.

- Déclaration du président – Accord sur la « dénucléarisation de la péninsule » et la « coexistence pacifique des pays participants » / souligne l’utilisation de « mesures mutuellement coordonnées » pour trouver une issue à la crise.
- Accord pour conserver la dynamique des discussions en organisant un groupe de travail chargé de préparer le 3ème round des pourparlers.
Principaux points :
Corée du Nord - souligne que Washington doit abandonner ses « politiques hostiles ».

Comme pendant le 1er round, la Corée du Nord affirme que n’importe quel promesse ou accord de la part des Etats-Unis serait sans valeur s’ils n’abandonnent pas leurs « politiques hostiles ».
Demande un « traité de non-agression Etats-Unis-Corée du Nord », la « reconnaissance de la souveraineté de la Corée du Nord », la « normalisation des relations diplomatiques Etats-Unis-Corée du Nord » et la « levée des sanctions économiques » comme preuve que les Etats-Unis ont décidé d’abandonner leurs politiques hostiles.
Se concentre sur : 1/ la constatation que les Etats-Unis ont l’intention de soutenir ses intentions de non-agression et d’assurer la sécurité du régime nord-coréen sous la forme d’un document officiel et 2/ la confirmation des concessions spécifiques qui seront faites par les Etats-Unis lors de la promesse de Pyongyang d’abandonner ses programmes nucléaires.
Certains analystes interprètent cette attitude comme un geste de bonne volonté de la part de la Corée du Nord, dans le sens où elle envisage d’abandonner ses ambitions nucléaires.

Etats-Unis - demandent une vérification nucléaire « complète, vérifiable et irréversible » du programme nord-coréen d’uranium enrichi ainsi que des matériels et installations nucléaires civiles.

Les Etats-Unis répondent par l’affirmative à la demande nord-coréenne concernant les garanties de sécurité du régime, proposant la création d’un groupe de travail pour en discuter les détails.
Toutefois, ils étendent leurs demandes de vérification complète et irréversible non seulement aux travaux nord-coréens sur le plutonium, mais aussi sur l’uranium et sur les installations nucléaires civiles.

Etats-Unis-Corée du Nord – ne parviennent pas à un accord

La Corée du Nord dément travailler sur un programme d’uranium enrichi.
Pyongyang ne veut pas renoncer à l’utilisation civile (essentiellement énergétique) de l’énergie atomique, à cause des graves difficultés économiques que rencontre le pays et à son déficit énergétique chronique.
Pas d’accord trouvé à cause du désaccord entre Washington et Pyongyang à propos de la définition de ce que pourrait être une vérification « complète, vérifiable et irréversible ».

Corée du Sud - propose un processus en trois phases pour résoudre la crise

La Corée du Sud propose un processus en trois phases impliquant la coopération du Japon, des Etats-Unis et de la Corée du Sud.
Séoul prend l’initiative de présenter un plan d’aide énergétique en faveur de la Corée du Nord en échange de son renoncement au nucléaire, et reçoit l’appui de la Russie et de la Chine et le consentement du Japon et des Etats-Unis.

Processus proposé par la Corée du Sud en 3+3+3 phases
Corée du Sud – Etats-Unis - Japon
Phase
Corée du Nord
Annonce conjointe Corée du Sud/Etats-Unis/Japon concernant les garanties de sécurité pour le régime nord-coréen 1ère phase
Promesse pour promesse
Annonce de l’abandon des programmes nucléaires
Mesures coordonnées par les trois parties. Garanties de sécurité et normalisation des relations diplomatiques.

Trois étapes pour garantir la sécurité du régime

北韓   韓・米・日

Corée du Nord



Annonce de sa volonté d’arrêter ses programmes nucléaires


Commence le démantèlement

Termine le démantèlement















Corée du Sud/Etats-Unis/Japon

Annonce de la volonté d’assurer la sécurité du régime nord-coréen

Assurance provisoire

Assurance définitive

2ème phase
Action pour action

Gel et démantèlement des programmes nucléaires


Trois conditions pour une vérification complète, vérifiable et irréversible



1) Le démantèlement doit commencer aussi rapidement que possible

2) La Corée du Nord doit accepter les inspections de la communauté internationale

3) Toutes les installations et matériels, y compris relatifs au programme d’enrichissement d’uranium, doivent être compris dans le processus
Etablissement d’un régime de paix dans la péninsule (comprend la résolution de problèmes comme le terrorisme, les droits de l’Homme ou les missiles)
3ème phase Résolution de la crise
Evaluation de la rencontre

Progrès effectués dans les discussions de travail / introduction d’outils institutionnels pour poursuivre les pourparlers à 6.

Négociations concrètes et intensives sur les exigences et les concessions à chacune des trois phases / la Corée du Nord et les Etats-Unis semblent améliorer la qualité de leurs discussions mutuelles (comparativement avec le 1er round).
Accord général pour tenir trois séries de discussions / accord pour introduire des outils institutionnels (comme par exemple des rencontres de travail par groupes) pour permettre la poursuite des discussions.

Le nouveau vice-ministre des Affaires étrangères nord-coréen, Kim Kye-gwan, amène de la souplesse dans les négociations

Pour ce 2ème round, la Corée du Nord a remplacé son négociateur nucléaire en chef par le vice-ministre des Affaires étrangères, Kim Kye-gwan, qui participe aux pourparlers avec une attitude qui semble dire « tout est négociable ».

Etats-Unis - manque de confiance envers la Corée du Nord, maintien de sa position initiale

Les Etats-Unis continuent d’affirmer que toutes les questions concernant la Corée du Nord, y compris ses programmes nucléaires, ses missiles, ses armes conventionnelles, biologiques et bactériologique et les violations des droits de l’Homme, doivent être résolues avant d’envisager la normalisation des relations diplomatiques entre les deux pays.

※ L’envoyé américain répète que tous les contacts bilatéraux direct avec la délégation nord-coréenne doivent être considérés comme des « contacts non officiels, pas des négociations ».

La divergence de points de vue persiste entre une Corée du Nord « désespérée » et des Etats-Unis « fondamentalistes ».

Au cours de révisions de la version finale du communiqué commun concluant le 2ème round des pourparlers à six pays de Pékin, la Corée du Nord remplace la phrase « une meilleure compréhension de la position de l’autre » par « des différences qui pourront être réduites par la suite », dans l’intention de faire clairement comprendre que certaines demandes américaines fondamentales sont inacceptables (comme par exemple les conditions du démantèlement nucléaire « complet, vérifiable et irréversible » que veut imposer Washington).

1ère et 2ème rencontres entre groupes de travail
1er groupe de travail
2ème groupe de travail
Lieu et endroit : 12-14 mai 2004, Pékin (Chine) Lieu et endroit : 21-22 juin 2004, Pékin (Chine)
Les Etats-Unis stipulent leur volonté de fournir « un large ensemble de concessions, comprenant la déclassification de la Corée du Nord en tant qu’Etat soutenant le terrorisme, à la condition qu’elle renonce totalement à ses programmes nucléaires » ; Pyongyang, de son côté, affirme que « les conditions du démantèlement nucléaire « complet, vérifiable et irréversible » demandé par les Etats-Unis sont humiliantes et ne conviendraient qu’à un pays qui aurait perdu une guerre ». Les Etats-Unis maintiennent que « la reconnaissance par la Corée du Nord de la possession d’un programme d’enrichissement d’uranium est le premier pas en direction d’un règlement de la crise ». La Corée du Nord adopte une attitude plus flexible en déclarant être d’accord pour accepter de « geler son programme de manière vérifiable ».