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Programmes spéciaux

5. Procès de Lee Myung-bak : l’ancien président condamné pour corruption et détournement de fonds

2018-12-31



La Corée du Sud a poursuivi ses efforts sans relâche pour « éradiquer le mal endémique ». Si, en 2017, les enquêtes étaient focalisées sur les affaires de corruption de l’ancienne présidente Park Geun-hye et de son entourage, cette année, elles sont remontées à l’époque du gouvernement précédent, c’est-à-dire celui de Lee Myung-bak.

A l’origine on trouve un soupçon de longue date selon lequel l’ex-chef de l’Etat serait le propriétaire de facto de l’entreprise DAS, un fabricant de pièces détachées automobiles, alors qu’il prétendait que cette dernière appartenait à son frère aîné.



Comme l’étau s’est resserré sur lui, l’ancien locataire de la Maison bleue a essayé, mais en vain, de faire valoir une vengeance contre lui de la mort de son prédécesseur Roh Moo-hyun. Mais la situation a évolué en sa défaveur. Certains de ses proches lui ont tourné le dos. Ensuite cela a été le tour de quelques employés et anciens cadres de la DAS qui ont brisé l’omerta pour livrer des témoins de sa culpabilité.

En mars, Lee a été mis en détention et frappé de 16 chefs d’accusation. Au bout de cinq mois de délibération, le tribunal de première instance l’a condamné à 15 ans de prison, une amende de 13 milliards de wons, et une pénalité supplémentaire de 8,2 milliards de wons, soit l’équivalent respectivement de 10 millions d’euros et 6,4 millions d’euros. L’ex-président a fait appel de ce verdict.


Photo : Yonhap News, KBS News

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