Les relations Séoul-Tokyo n’ont cessé d’empirer en raison de leur divergence sur le passé.
Du côté sud-coréen, le gouvernement a fini par fermer la « Fondation réconciliation et guérison ». Celle-ci avait été établie en 2016 avec un financement de la part de Tokyo pour un montant d’un milliard de yens dans le but de venir en aide aux victimes sud-coréennes de l’esclavage sexuel perpétré par l’armée impériale nippone durant la Seconde guerre mondiale. Sa création faisait partie des points-clés de l’accord sur les anciennes femmes de réconfort, conclu entre les deux voisins, en décembre 2015, sous l’administration Park Geun-hye. Toutefois, cet accord a suscité une forte contestation chez les sud-Coréens. Le gouvernement de Moon Jae-in a donc réexaminé son processus pour reconnaître finalement que le pacte avait été négocié sans tenir compte de l’avis des premières intéressées.
Par ailleurs, la Cour suprême a donné gain de cause aux plaignants de deux procès contre deux entreprises nippones, Nippon Steel et Mitsubishi Heavy Industries, leur ordonnant d’indemniser les victimes sud-coréennes de travail forcé durant l’occupation japonaise.
Dans l’archipel, le ministère de l’Education a publié en juillet une circulaire obligeant les enseignants de lycée à inculquer à leurs élèves que les Dokdo faisaient partie du territoire japonais. Le gouvernement sud-coréen a immédiatement convoqué le chef de mission de l’ambassade du Japon à Séoul pour protester vivement. Mais ce n’est pas tout. Tokyo a réitéré dans son livre blanc sur la défense nationale sa revendication territoriale sur ces îlots sud-coréens.
Photo : Yonhap News, KBS News
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