Le parti présidentiel a triomphé aux élections législatives du 15 avril. Le Minjoo a remporté 163 sièges au scrutin majoritaire ainsi que 17 autres grâce à sa formation satellitaire réservée à la proportionnelle pour totaliser 180 des 300 places, soit le nombre le plus élevé dans l’histoire du pays.

Quant au Parti du Futur Unifié (PFU), la première force d’opposition, il a récolté seulement 103 sièges, y compris ceux obtenus par sa formation sœur. Il reste donc peu de places pour les partis minoritaires, ce qui fait émerger le bipartisme de facto.

Le camp majoritaire représente 60 % des sièges dans l’hémicycle, un record jamais atteint depuis la révision constitutionnelle de 1987. Par conséquent, il a carte blanche, sauf sur la réforme constitutionnelle.

Doté d’un pouvoir quasi absolu, le Minjoo a fait cavalier seul pour faire adopter des amendements sur la réforme du Parquet et sur le Service national du renseignement (NIS) et la création du Bureau d’enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires.

Photo : YONHAP News

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