La Corée du Nord a détruit à l’explosif, le 16 juin, le Bureau de liaison intercoréen à Gaeseong sur son territoire, en représailles au largage aérien de tracts dénonçant son régime par des associations de transfuges nord-coréens. Ce symbole de la coopération intercoréenne est le fruit de la déclaration conjointe de Panmunjom signée lors du sommet du 27 avril 2018 entre Moon Jae-in et Kim Jong-un.

Ce dynamitage faisait partie des actions annoncées par le pays communiste, avec la remilitarisation du complexe industriel de Gaeseong et la rupture de l’accord militaire intercoréen signé le 19 septembre 2018. Séoul a promis de faire payer le prix à Pyongyang en cas de nouvelles provocations.

Puis, le 22 septembre, un fonctionnaire sud-coréen a été abattu par balles dans les eaux nord-coréennes par l’armée du pays communiste, alors qu’il était porté disparu la veille en pleine mission à bord d’un bateau de patrouille. Selon la rumeur, son corps aurait été brûlé et abîmé. Ce qui a provoqué une grande indignation au Sud.

Trois jours plus tard, Kim Jong-un a officiellement présenté ses excuses sur cet incident tragique. Toutefois, Pyongyang n’a pas accepté la demande de Séoul de mener une enquête commune sur l’affaire.

Photo : YONHAP News

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