En 2021, le milieu industriel a été frappé de plein fouet par les perturbations des chaînes d’approvisionnement dans le monde. A l’origine de celles-ci se trouvent la pandémie de COVID-19 et la pire pénurie d’électricité en Chine.
Cette crise a provoqué notamment le manque de semi-conducteurs. Les constructeurs automobiles tels que Hyundai et Kia ont dû mettre à l’arrêt leurs usines plusieurs fois. Selon l’Institut national des statistiques (Kostat), la production a baissé de 3,1 % dans l’industrie manufacturière et de 5,1 % dans l’automobile.
La Corée du Sud était aussi en proie à une grande pénurie de solution aqueuse d’urée, un élément indispensable pour les véhicules diesel, y compris une large partie des poids lourds. Elle a failli connaître la paralysie de toute sa chaîne de logistique dont dépendent les secteurs industriels et la vie quotidienne des habitants.
A l’origine, la Chine avait imposé, en octobre, la limitation des exportations de matières premières clés, y compris l’urée. Le gouvernement sud-coréen a été vivement critiqué de ne pas avoir su s’y préparer plus tôt, alors qu’il avait été informé des mesures restrictives de Pékin. Finalement, il a pu éviter le pire en mobilisant tous ses moyens pour approvisionner le pays en urée et sa solution aqueuse depuis l’Australie, le Vietnam et l’Indonésie.
Selon des spécialistes, une situation similaire pourrait se reproduire à tout moment. Il est donc indispensable de réduire la dépendance vis-à-vis d’une nation spécifique et de diversifier les pays fournisseurs.
Photo : KBS, YONHAP News
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