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7. Disparition de l’ancien président Kim Young-sam

2015-12-28

7. Disparition de l’ancien président Kim Young-sam
L'ancien président de la République et figure majeure de la démocratisation de la Corée du Sud, Kim Young-sam, s'est éteint. Il est décédé le 22 novembre, peu après minuit, à l'hôpital de l'Université nationale de Séoul où il était hospitalisé pour une infection du sang. Il était âgé de 87 ans.

Les funérailles nationales de l'ancien chef de l'Etat ont été célébrées, le 26 novembre, sur l'esplanade de l'Assemblée nationale. La cérémonie s'est déroulée en présence de quelque 7 000 personnes, dont les membres de la famille du défunt, des hommes politiques, des représentants des ambassades étrangères et des citoyens. Après cette cérémonie, la dépouille de Kim a été inhumée au cimetière national situé dans le quartier de Dongjak, au sud du fleuve Han.

Kim Young-sam est né le 20 décembre en 1927, à Geoje dans la province de Gyeongsang du Sud. En 1954, à l'âge de 26 ans, il est devenu le plus jeune député de l'Histoire du pays. Au total, il a été élu neuf fois député de l'Assemblée nationale. En tant que figure de proue de l'opposition, il a été toujours au cœur de la lutte pour la démocratisation de la Corée du Sud.

Durant son parcours politique, il a connu plusieurs expériences douloureuses. En 1969, il a été victime d’une attaque à l'acide. Au début des années 1980, il a été assigné à résidence pendant deux ans par le régime militaire au pouvoir. Mais à chaque épreuve, il a affiché une volonté de fer pour faire de la Corée du Sud un pays démocrate. En 1987, il a joué un rôle primordial pour introduire le scrutin direct pour l'élection du président de la République. En 1993, il a enfin été élu président de la République de Corée, mettant ainsi fin à des décennies de règne du régime militaire.

Durant les cinq années de son mandat présidentiel, il a mis en place plusieurs réformes audacieuses. Il a notamment adopté le « système de nom réel » dans toutes les transactions financières et immobilières dans le cadre de la lutte contre la corruption. Il a aussi démantelé un influent réseau privé d'officiers militaires, appelé « Hanahoe », pour éradiquer les vestiges du régime militaire.

Pourtant, le fait qu'il s'est allié avec le parti au pouvoir pour devenir président lui a valu d'être qualifié de traître par certains. En outre, l'approbation d'un plan de sauvetage du Fonds monétaire international (FMI) lors de la crise financière asiatique en 1997 constitue également un des points noirs dans sa carrière politique. Il est toutefois clair que cela ne doit pas occulter sa contribution à la lutte pour la démocratisation du pays.

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