Provocations nucléaire et balistique récurrentes de Pyongyang et sanctions alourdies de la communauté internationale
En 2017, la Corée du Nord a mené un essai nucléaire et pas moins de 15 tirs de missiles balistiques. Face à cette aggravation des provocations, la communauté internationale a durci les sanctions à son encontre.
Kim Jong-un s’était déjà livré à des bravades belliqueuses dans son message du Nouvel an, en assurant que son pays était prêt à effectuer au cours de l’année le lancement d’un missile balistique intercontinental (ICBM). Ce ne fut pas une parole en l’air. Le 12 février, Pyongyang a d’abord lancé un missile balistique à moyenne portée. Il a poursuivi ses provocations après l’arrivée au pouvoir de Moon Jae-in au Sud. Le 4 juillet, il a tiré un Hwasong-14, son premier missile de type ICBM.
Le royaume ermite est allé encore plus loin. Le 3 septembre, il a effectué son 6e essai nucléaire, le plus puissant à ce jour, sur le site de Punggye-ri situé dans la province de Hamgyong du Nord. Et le 29 novembre, il a lancé un nouveau type d’ICBM, baptisé Hwasong-15. L’engin a parcouru environ 960 km à une altitude maximale de 4 500 km. Sa portée maximale est estimée à 13 000 km. Dans la foulée, la Corée du Nord a déclaré « l’achèvement d’une force nucléaire d’Etat ».
Le Conseil de sécurité des Nations unies a renforcé ses sanctions face à ces bravades à répétition en adoptant les résolutions 2371, 2375 et enfin 2397.
Quant aux Etats-Unis, ils n’ont pas hésité à évoquer l’option militaire. Ainsi, on a assisté à une escalade des tensions autour de la péninsule coréenne. Dans ce contexte, l’administration Trump a classé le dossier nucléaire nord-coréen parmi les grandes priorités dans sa nouvelle stratégie de sécurité nationale (NSS) présentée le 18 décembre.
Photo : Yonhap News, KBS News
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