Arrivée au pouvoir de Trump et alliance Séoul-Washington
Les relations Séoul-Washington ont traversé des hauts et des bas cette année après l’investiture du président Donald Trump qui martelait « America First » ou « l’Amérique d’abord ». Le nouveau locataire de la Maison blanche n’a pas hésité à faire passer en premier les intérêts de son pays tout en soulignant l’importance des relations entre les deux alliés.
Sur le plan économique, les Etats-Unis ont redoublé de pressions sur la Corée du Sud. Les deux nations ont finalement convenu de lancer des négociations visant à réviser leur accord de libre-échange (ALE) sans aller jusqu’à l’abolir. Elles ont pris cette décision à l’issue de deux sessions extraordinaires de la commission conjointe de leur ALE, la première organisée à Séoul en août et la seconde à Washington en octobre.
S’y est ajouté la pression commerciale. Par exemple, la Commission du commerce international (ITC) des Etats-Unis a imposé de lourds droits de douane sur les machines à laver de Samsung et LG comme des mesures de sauvegarde d’urgence.
Sur le plan politique, il y a eu une longue absence de communication au plus haut niveau depuis la destitution de Park Geun-hye jusqu’à l’arrivée au pouvoir de Moon Jae-in. En plus, la Maison blanche n’a cessé de donner des signaux contradictoires. Notamment concernant le dossier nord-coréen, on a crié au « Korea Passing », c’est-à-dire que la Corée du Sud a été écartée par les Etats-Unis.
Séoul et Washington se sont pourtant efforcés de monter d’un cran leur alliance. Le nouveau locataire de la Cheongwadae a eu une discussion téléphonique avec son homologue américain le jour même de son investiture. Les deux leaders se sont entretenus lors de deux sommets bilatéraux tenus respectivement le 30 juin à Washington et le 7 novembre à Séoul.
Par ailleurs, dans sa nouvelle stratégie de sécurité nationale (NSS) présentée le 18 décembre, Trump a affirmé que l’alliance Séoul-Washington était plus forte que jamais.
Photo : Yonhap News, KBS News
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