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Séoul de nouveau confronté à un risque d’épidémie de MERS

2018-09-10

Journal

ⓒ KBS News

Séoul a relevé le niveau de menace du MERS à 2 sur une échelle de quatre. Le gouvernement sud-coréen déploie tous les efforts nécessaires afin de faire face à la confirmation du cas de coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV) survenu pour la première fois en trois ans et trois mois au pays du Matin clair. Le MERS est un syndrome respiratoire aigu apparu pour la première fois en avril 2014 en Arabie saoudite. Il présente un taux de mortalité maximal de 46 %. Aujourd’hui, des médicaments existent pour soulager les symptômes mais aucun vaccin ni remède n’a encore été développé. Selon les professionnels de santé, le contact avec des dromadaires, la consommation de lait de cet animal ainsi que le contact direct avec des malades constituent un risque d'infection.


Le pays du Matin clair a déjà été frappé de plein fouet il y a trois ans. Le premier cas avéré de coronavirus MERS a été constaté le 20 mai 2015 chez un patient de retour du Moyen-Orient. A l’époque, les mesures de prévention n’ont pas été prises à temps car les autorités sanitaires n’avaient pas pris conscience de la gravité de cette épidémie. Résultat, le bilan n’a cessé de s’alourdir avec 186 personnes contaminées, dont 38 sont décédées. Au total, 16 752 personnes se trouvaient en quarantaine. Quelles ont été les conséquences sur l’économie ? Les sud-Coréens ont vu un effondrement de la demande intérieure et de l’industrie touristique. Ils ont critiqué la gestion de leur gouvernement en mettant en cause la réaction tardive des autorités sanitaires et des défaillances dans les premiers temps de l’épidémie. Le manque d’informations exactes a semé la panique dans la société. Bref, le peuple a dû payer cher la mauvaise gestion des autorités publiques.


Malheureusement, on a constaté cette fois aussi de nouvelles défaillances des autorités sanitaires. Dès son arrivée à l’aéroport international d’Incheon, le patient souffrant du MERS-CoV a fait savoir à un agent sanitaire qu’il souffrait de diarrhée. Pourtant, ce dernier l’a laissé passer car sa température était normale et qu’il ne montrait pas de signe de trouble respiratoire. Quatre heures plus tard, l’hôpital qui a accueilli le malade lui a diagnostiqué une fièvre et une pneumonie avant d’alerter les autorités sanitaires. Ainsi, il a fait preuve de vigilance alors que les autorités sanitaires ont de nouveau montré leurs défaillances. Le gouvernement s’engage à renforcer la gestion de cette épidémie afin de ne plus répéter la crise d’il y a trois ans.

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