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La menace du président philippin envers les prisonniers ayant bénéficié d’une libération douteuse a plus que marché. Rodrigo Duterte a récemment incité 1 914 détenus relâchés à se livrer à la police avant jeudi dernier.

Au début, le leader philippin a averti que ces individus seraient considérés comme des évadés et seraient arrêtés morts ou vifs. Comme cette affirmation n’était pas suffisamment efficace, il a relevé d’un cran le niveau d’intimidation en affirmant qu’il vaudrait mieux les retrouver morts. Résultat : 1 950 personnes se sont rendues aux commissariats, soit davantage que l’objectif des autorités.

Pour rappel, des criminels ayant commis des crimes graves faisaient partie de la liste de libération ces dernières années probablement en raison de la corruption des personnels des autorités.