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Le dialogue social permet de signer un accord tripartite visant à surmonter la crise du COVID-19

2020-08-01

Journal

ⓒ YONHAP News

Le gouvernement et les partenaires sociaux ont conclu, mardi, une convention collective destinée à faire front commun contre la grande crise provoquée par le nouveau coronavirus. Elle a été signée au siège du Conseil économique, social et du travail (ESLC), un organe présidentiel dédié au dialogue social. Le président de la République Moon Jae-in a tenu à y participer afin d’afficher la ferme volonté gouvernementale. C’est la première fois en 22 ans, depuis que ce conseil tripartite a été créé en 1998 dans le but de surmonter la crise financière asiatique, que les principaux représentants réussissent à élaborer ensemble un projet de texte. Seule ombre au tableau : la KCTU, l’une des deux plus grandes confédérations nationales de syndicats, n’a pas assisté à la dernière réunion de l’ESLC, en raison d’un conflit interne. Mais cela n’enlève en rien la portée de cet accord, étant donné que la KCTU a participé au bouclage du dossier. 


La convention est composée de quatre points-clés. Tout d’abord, le gouvernement a promis de renforcer ses mesures de soutien au maintien des emplois. Il s’agit notamment d’augmenter la part des subventions à 90 % pour le montant d’indemnisation payé par les employeurs à leurs salariés en chômage technique et de prolonger de trois mois la période d’application. Ensuite, l’exécutif tâchera activement de « sauver les entreprises » en proposant un dispositif plus efficace pour les aider à régler leur crise de liquidités et en élargissant le soutien au profit des petits commerçants, des microentreprises et des PME. Troisièmement, il prévoit de consolider les filets de sécurité sociale, surtout en permettant à tous les sud-Coréens de bénéficier de l’assurance-chômage. Enfin, il s’agit de renforcer le système de prévention et de contrôle sanitaires sur les lieux de travail, et d’améliorer les conditions de travail dans le secteur médical, notamment avec la hausse des effectifs. 


Cet accord tripartite revêt une grande importance en ce que les parties aux intérêts divergents ont affirmé leur volonté commune de promouvoir une coopération en symbiose, afin de ne pas creuser les inégalités durant la crise du COVID-19. Bref, le patronat et les syndicats ont accepté de faire des compromis les uns aux autres pour s’en sortir ensemble, et ce sera au gouvernement de prendre en charge les plus précaires, qui ne sont pas protégés malgré ces efforts communs. Mais tout ne devrait pas se passer comme sur des roulettes. Cela à cause d’éventuels problèmes inattendus. D’ailleurs, on ne sait pas encore dans quelle ampleur la crise sanitaire en cours causera des dégâts économiques. Par conséquent, le conseil tripartite a décidé de mettre sur pied un comité ad hoc chargé de discuter des modalités concrètes de mise en œuvre de cette convention. 

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