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En Indonésie, des centaines d’ouvriers se sont rassemblés la semaine dernière devant le bureau du ministère du Travail pour demander de les aider à partir en Corée du Sud.

Les manifestants sont ceux qui se sont fait délivrer un permis de travail par le gouvernement sud-coréen après avoir réussi l’examen du coréen et l’entretien. Depuis 2004, chaque année, 5 000 à 7 000 Indonésiens obtiennent le droit de travailler dans le pays du Matin clair en vertu de l’accord entre Séoul et Jakarta.

En automne 2019, 30 000 travailleurs indonésiens y ont séjourné en s’investissant principalement dans le secteur de la fabrication et de la pêche. Pourtant, depuis le début de la pandémie de COVID-19, le déploiement des ouvriers étrangers sous ce système a été quasiment suspendu. Selon les autorités sud-coréennes, près de 5 700 Indonésiens sont en attente pour s’envoler en Corée du Sud.

A la suite de la baisse récente des contaminations, l’Indonésie a incité l’exécutif sud-coréen à relancer l’importation de main-d’œuvre en lui transmettant une lettre.