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Dans le monde, le tourisme c'est le troisième poste d'exportation derrière les carburants et les produits chimiques. Il représente pas moins de 10 % du PIB. La Corée du Sud, elle, se place en 19ème position dans le rapport de 2017 du Forum économique mondiale en termes de compétitivité dans le secteur du voyage et du tourisme. Dix places de mieux qu'en 2015.

Mais le pays du Matin clair, qui concentre la majeure partie du tourisme des étrangers sur trois zones - Séoul, l'île de Jeju et Busan -, fait face à de nouveaux enjeux. Pour répondre à cela, c'est le président de la République en personne qui s'est rendu à la conférence annuelle du secteur.

Moon Jae-in en a profité pour dessiner trois grands axes : simplifier l'obtention de visas, répartir le tourisme dans les régions et supporter les acteurs locaux du tourisme. Des annonces bienvenues alors que le secteur critiquait le manque d'implication du gouvernement.

Le Japon pourrait également servir d'inspiration à la Corée du Sud. Le pays du Soleil levant, qui a misé considérablement sur le tourisme en 2013, est en excédent touristique annuel depuis 2014. Pour la Corée du Sud, le potentiel touristique reste énorme. Entre 2006 et 2018, le nombre de touristes étrangers est passé de 6 à 15 millions.