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Economie

Le « gros chat »

#Terme de la semaine l 2019-05-27

© Getty Images Bank

Il existe de nombreux termes économiques associés aux animaux en anglais. Comme par exemple l’expression ‘wag the dog’ qu’on peut traduire par « remuer le chien » en français, et qui désigne une situation où une chose petite ou insignifiante en contrôle une plus grande et plus importante. Une autre expression « l’effet de snobisme » concerne le désir de posséder quelque chose d’uniques ou d’exclusif que les autres n’ont pas. 


Si nous vous parlons de cet effet, c’est parce qu’il se traduit en coréen par « l’effet aigrette », semble-t-il à cause du fait que ces élégants oiseaux blancs restent le plus souvent à l’écart des groupes d’oiseaux au pelage sombre tels que les corbeaux pour s’en distinguer. De nos jours un autre terme mêlant un animal est à la mode, celui de « gros chat » ou encore ‘fat cat’ en anglais.


L’expression de « gros chat » a été utilisée pour la première fois aux États-Unis dans les années 1920, quand l’économie locale était aux prises à des réductions de salaires et des restructurations. Alors que l’économie connaissait une crise, de riches banquiers de Wall Street se sont octroyés d’énormes augmentations de salaire et primes. Depuis cette date, les chefs d’entreprises riches et cupides ont été sarcastiquement baptisés « gros chats ».


En Corée du Sud, le phénomène de gros chat a récemment été observé. Récemment, il a été révélé que le revenu d’un président d’une banque locale était de 30 fois supérieur à celui de ses employés. Lorsque la nouvelle s’est répandue, le président a été vertement critiqué et affublé du triste sobriquet de gros chat d’entreprise.


Devant le tollé général contre ce genre de pratique sans principe, de plus en plus de gens font entendre leurs voix pour que soit promulguée une loi qui plafonnerait les salaires. Les partisans d’une telle loi soutiennent que cela est nécessaire pour atténuer la polarisation des revenus. Mais les opposants affirment eux que l’intervention du marché pourrait entraîner des effets secondaires indésirables.


Aussi semble-t-il nécessaire de prendre en compte les avis des deux camps avant d’agir et de bien calculer les répercussions d’une éventuelle loi sur l’économie et la société avant son introduction.

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