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Le 11 mars dernier, l’OMS a déclaré que l’épidémie mondiale du nouveau coronavirus était une pandémie. Cette déclaration officielle a aussitôt provoqué des krachs boursiers dans le monde entier, faisant craindre un gros ralentissement de l’économie mondiale. Afin de tenter d’éviter le pire, les gouvernements de nombreux pays s’activent ainsi pour mettre en place des mesures de relance et stimuler leur économie.

Cela avait déjà commencé au début du mois quand la Réserve fédérale (Fed) des Etats-Unis a procédé à une baisse de ses taux de 50 points. De son côté, l’Union européenne a décidé de créer un fonds de 25 milliards d’euros, tandis que la Banque d’Angleterre a réduit son taux de base d’un demi-point le 11 mars. En Chine, le pays d’où est parti le virus, les gouvernements locaux de sept provinces ont annoncé des plans d’investissement agressifs d’une valeur de 500 milliards de dollars pour cette année. Par ailleurs, alors que l’épidémie mondiale de COVID-19 a fortement impacté la production, la consommation et les finances mondiales, les banques centrales des grandes économies se sont engagées à adopter de fortes mesures pour éviter une récession.

En Corée du Sud, l’exécutif a proposé une rallonge budgétaire pour lutter contre l’impact de la pandémie. Et dans le cadre de ses efforts pour stabiliser le marché boursier local, il a introduit la semaine dernière une mesure plus stricte sur les ventes à découvert. Mais tout cela sera-t-il suffisant pour que le pays ne tombe pas en récession ? Rien n’est moins sûr !