Aller au menu Aller à la page
Go Top

Economie

Le Kurzarbeit

#Terme de la semaine l 2020-05-11

ⓒ Getty Images Bank

L’économie mondiale est à l’arrêt en raison de la pandémie de COVID-19. Et les pays du monde entier font tout ce qu’ils peuvent pour empêcher les destructions d’emplois. Au milieu de la contraction économique due à la propagation mondiale du virus, 500 000 entreprises en Allemagne ont mis leurs salariés au « Kurzarbeit ». Ce terme allemand vient de l’adjectif « kurz », qui signifie « court », et du mot « arbeit » qui fait référence au « travail ». Signifiant « opération à plus court terme », le kurzarbeit  représente une politique de partage de l’emploi à l’allemande. En français, cela correspond au chômage partiel ou technique ou encore à l’activité partielle.


Une fois le kurzarbeit en place, les employés travaillent moins d’heures. Mais ils conservent toujours leur emploi et les deux tiers de leurs salaires sont pris en charge par l’État. D’un côté, ce système permet donc aux employés de garder leur revenu de manière stable. De l’autre, cela permet aux entreprises de minimiser le fardeau du maintien des emplois. La politique du kurzarbeit s’est avéré particulièrement efficace pendant la crise financière mondiale. Quand le PIB de l’Allemagne a baissé de 5 % en 2009, 1,1 million de travailleurs en ont bénéficié. A la fin de cette année-là aussi, le taux de chômage en Allemagne était de 7,6 %, inférieur à celui de 2008.


L’Organisation internationale du Travail (OIT) a calculé que 25 millions d’emplois pourraient être détruits d’ici la fin de cette année, en raison de la pandémie de COVID-19. Ainsi pour éviter que la situation ne s’aggrave davantage, il est peut-être nécessaire que le monde entier prête un peu plus attention à ce concept.

Contenus recommandés

Close

Notre site utilise des cookies et d'autres techniques pour offrir une meilleure qualité de services. En continuant à visiter le site, vous acceptez l'usage de ces techniques et notre politique. Voir en détail >