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Avec la pandémie de COVID-19 qui secoue l’économie mondiale, des termes économiques associés aux cygnes sont apparus. Par exemple, « le cygne vert » qui constituait le thème principal d’une réunion de la Commission des services financiers en août dernier. « Le cygne vert » fait référence à une crise financière destructrice causée par le changement climatique. Et ce terme a été mentionné pour la première fois dans un rapport publié par la Banque des règlements internationaux en janvier de cette année.

Sans doute, s’inspire-t-il du terme de « cygne noir », qui renvoie à un événement très improbable qui aura des conséquences dévastatrices une fois qu’il se produira. Les cygnes augurent souvent des catastrophes. « Le cygne néon » par exemple signifie une situation inattendue et plus menaçante encore que le cygne noir. A l’inverse, « le cygne blanc » implique un risque très attendu qui peut causer un problème en raison de l’incapacité de concevoir des mesures appropriées malgré la répétition des crises. Un autre cygne économique, « le cygne gris », concerne, quant à lui, un facteur défavorable qui est quelque peu prévisible, mais dont les risques persistent.