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Samsung Electronics a décidé d’investir pas moins de 17 milliards de dollars dans la construction d’une nouvelle usine de fabrication de semi-conducteurs, plus précisément une fonderie, à Taylor, au Texas. Le géant sud-coréen de l’électronique réalise donc ce qu’il avait annoncé en mai dernier, lors du sommet sud-coréano-américain. Plusieurs candidats étaient annoncés pour accueillir cette nouvelle usine dont l’état d’Arizona, la ville New York ainsi que la ville d’Austin, où se trouve déjà la première fonderie du groupe sud-coréen, mais au final, c’est la petite ville texane de Taylor avec sa population de 17 mille habitants qui a été sélectionnée.

Avec cette décision, l’entreprise sud-coréenne va ainsi rejoindre le processus de formation de la chaîne d’approvisionnement en semi-conducteurs conduite par les États-Unis, mais aussi jeter les bases de son exploration du marché américain qui compte de grands noms, notamment Google, Tesla, Qualcomm et Nvidia.

Mais Samsung n’est pas la seule entreprise sud-coréenne à investir aux États-Unis. Le président du groupe SK, Chey Tae-won, a exprimé son souhait d’investir 52 milliards de dollars dans la fabrication de batteries ou encore le groupe LG Energy Solution qui envisage d’investir 14 milliards de dollars. Enfin, le premier constructeur automobile du pays Hyundai Motor s’emploie lui aussi à y investir 7,4 milliards de dollars pour produire des véhicules électriques et construire les infrastructures avec.