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Elle flotte dans l’air comme Ehuang et Nüying marchant sur l’eau,

Elle met les pieds sur la planche comme Chang’e chevauchant les nuages,

Elle pousse de ses pieds, de toutes ses forces

Et les feuilles au-dessus de sa tête oscillent avec elle...


Il s’agit d’un extrait du « Chant de la fidèle Chunhyang » inclus dans un livre intitulé « Manhwajip » qui a été publié au 18e siècle. Cette scène décrit Chunhyang s’amusant à la balançoire. Ehuang et Nüying sont les épouses de l’empereur Shun. Lorsque ce souverain de l’antiquité chinoise mourut soudainement au cours d’une inspection dans le Sud, elles le pleurèrent jusqu’à la rivière Xiang. Chang’e, quant à elle, est une divinité de la mythologie chinoise associée à la lune. L’auteur fait allusion à la beauté de Chunhyang et aux épreuves qu’elle va traverser en la comparant à ces trois personnages mythiques. 


« Manhwajip », le plus ancien livre sur le pansori qui subsiste jusqu’à nos jours, est un recueil de textes écrits par un lettré de la dynastie Joseon du nom de Yu Jin-han. Il a enregistré les paroles des pièces de pansori qu’il a découvertes lors de ses voyages dans la région sud-ouest de la péninsule sous forme de longs poèmes.


[Liste des mélodies de cette semaine]

1. Un extrait du pansori « Le Chant de la fidèle Chunhyang » interprété au chant et au gayageum par Ji Seong-ja

2. « Chulinga » interprété au chant par Lee Geum-mi

3. « Yi Mongryong ! » interprété par le groupe pop rock ethnique Project RAAK

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