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A l’époque de Joseon, les chants appréciés par la classe dirigeante ou la classe moyenne étaient connus sous le nom de « jeongga », qui peut se traduire littéralement par « chants corrects ». Le jeongga se décline en plusieurs sous-genres, notamment le gagok, le gasa et le sijo. De leur côté, les chants pratiqués par les gens du peuple étaient nommés « sori », ce qui signifie tout simplement « son ». Par exemple, le pansori ou les chansons folkloriques appartenaient au « sori ». Le jeongga et le sori étaient également différenciés par l’accompagnement instrumental. Les mélodies de jeongga étaient accompagnées dans la plupart des cas par des instruments à cordes ou à vent. En revanche, celles du sori n’avaient besoin que d’une percussion. Les gens ordinaires pouvaient donc apprécier la musique n’importe où et n’importe quand, à condition de disposer d’un instrument à percussion comme un tambour ou un janggu et d’un chanteur. 


A la différence des chansons folkloriques appelées « minyo » que tout le monde pouvait chanter, certaines font partie du « japga », les mélodies populaires qui ne pouvaient être chantées que par les chanteurs professionnels. Le «  japga » se décline en deux catégories, « seonsori » et « jwachang ». Si les « seonsori » sont les chansons interprétées en position debout en dansant, les « jwachang » sont les mélodies longues qu’on chante seul, assis. Le « jwachang » se divise en deux types : « gin japga », qui peut se traduire littéralement par « japga long », et « hwimori japga », les airs avec des paroles satiriques au rythme rapide. 


Durant la période Joseon, les troupes itinérantes de musiciens appartenaient souvent à des temples bouddhiques. Lorsqu’un temple avait besoin de construire un nouvel édifice ou de collecter des fonds pour d’autres projets, ces artistes itinérants voyageaient de village en village pour demander l’aumône. C’est la raison pour laquelle les chants et les danses dont jouissaient les gens ordinaires étaient largement influencés par la tradition bouddhiste. Lors d’un spectacle, les artistes commençaient par présenter une chanson ou une danse véhiculant la philosophie bouddhique afin d’annoncer le but du spectacle et d’attirer les spectateurs. 


[Liste des mélodies de cette semaine]

1. « Nolyang » interprété au chant notamment par Hwang Yong-ju

2. « Le chant des grenouilles » interprété au chant par Lee Chun-hee

3. « Boryeom » interprété au chant par Seong Chang-sun et Jeon Jeong-min

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