On peut avoir l’impression qu’il ne prête pas attention au public. Qui ? Un joueur de daegeum, une grande flûte traversière. En fait, le jeu de cet instrument à vent oblige le musicien à tourner la tête d’un côté et à baisser le regard. L’instrumentaliste a ainsi l’air d’être complètement absorbé par la mélodie qu’il joue.

En fait, à la différence d’un chanteur, un instrumentaliste, que ce soit un pianiste, un violoniste ou un joueur d’un instrument de musique coréen, ne donne point l’impression de s’adresser à l’auditoire. Il semble jouer pour lui-même, comme si personne n’existait autour de lui.

Une pièce de musique instrumentale peut être appréciée de mille façons différentes. C’est la propriété même de la musique de ce genre. A quoi bon donner un titre à une sonate ou à un concerto, raconter sa source d’inspiration ? Chacun interpréterait sa mélodie à sa guise, selon les circonstances dans lesquelles il l’entend, selon son humeur au moment de lui prêter l’oreille. En fait, la plupart des pièces de musique de cette catégorie sont tout simplement numérotées.

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Liste des mélodies de cette semaine

1. « Cheongseongjajinhanleaf » avec Cho Chang-hun au daegeum.

2. « Du soir au petit matin » avec Seulgidung au haegeum.

3. « La dérive » avec Park Wu-jae au geomungo.

4. « La bénédiction » chanté par Park Byeong-cheon.