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Malgré l’épidémie de COVID-19, le milieu de la k-pop ne cesse d’accueillir de nouveaux groupes ou artistes. Ils ont donc choisi de faire leurs débuts malgré de nombreuses contraintes imposées en lien avec la situation sanitaire préoccupante.

Certains d’entre eux ont tiré leur épingle du jeu en réussissant même à établir des records de vente de leur premier album. C’est surtout le cas des groupes d’idoles formés par de grands labels, comme Enhypen, Treasure ou aespa.

Même si leurs scènes se déroulent sans public et qu’ils ne peuvent pas mener leurs activités de promotion comme les séances de dédicace, plusieurs communautés de fans ont vu le jour pour soutenir les nouvelles idoles.

Les artistes parviennent tant bien que mal à multiplier les échanges avec leurs adeptes à travers des concerts en ligne ou divers contenus postés sur les réseaux sociaux. 

Malgré ces efforts, les échanges sans contact limitent les liens de proximité entre les stars et leurs fans qui ont du mal à rester solidaires lorsque toute rencontre est virtuelle.

Selon Jung Min-jae, critique de musique pop, les nouveaux groupes doivent réussir à fidéliser leurs communautés de fans au bout du 1er ou du 2e disque afin de poursuivre leur carrière au moins cinq à six ans. 

D’un côté, les fans sont frustrés de ne jamais pouvoir rencontrer en chair et en os leurs vedettes, et de l’autre, les stars qui n’ont aucune expérience de se produire sous les cris du public se sentent peu motivées.