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La revue navale internationale 2018, organisée par la Marine sud-coréenne, s’est ouverte le 10 octobre à Jeju pour une durée de cinq jours. Il s'agit de sa troisième édition. 46 pays au total participent à cette manifestation de grande envergure. La revue de la flotte, qui s'est déroulée jeudi au large de Seogwipo, sur l'île de Jeju, a réuni 41 navires sud-coréens et étrangers ainsi que 24 avions.

Il s’agit d’une cérémonie au cours de laquelle le chef de l'Etat passe en revue les navires de guerre et les troupes de la marine nationale. Son origine remonte à 1346 en Angleterre. Mais sa forme actuelle date de 1897, dans le cadre de la célébration des 60 ans de règne de la reine Victoria.

En Corée du Sud, la première revue de la flotte a eu lieu le 16 août 1949, au large d'Incheon, à l'occasion du premier anniversaire de la fondation de la République de Corée. La première revue navale internationale, quant à elle, a été organisée en 1998 à Jinhae, et la deuxième édition en 2008 à Busan.

Dans le cadre de la revue navale internationale de Jeju sont organisés non seulement une revue de la flotte, mais aussi des colloques, des expositions ou encore des journées portes ouvertes à la base navale de l’île méridionale.

La revue de la flotte, l'événement clé de la manifestation, s'est déroulée jeudi dans les eaux au large de Seogwipo. Elle a réuni 24 navires de guerre de la Marine sud-coréenne et 17 navires venus de 12 pays. Les Etats-Unis ont dépêché notamment le porte-avions à propulsion nucléaire Ronald Reagan. Le Japon, qui prévoyait initialement d'envoyer un navire de guerre de sa force maritime d'autodéfense, a renoncé sur fond de polémique autour de l'utilisation du drapeau du Soleil-Levant, symbole de l'impérialisme japonais pour les Coréens. C’est un peu comme ce que ressentent les Français lorsqu’ils voient le drapeau nazi. Finalement, seule une délégation composée de hauts responsables de la force maritime d'autodéfense japonaise a assisté à la cérémonie. La Chine s'est elle aussi contentée d'envoyer une délégation en invoquant des raisons d’ordre intérieur.