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A la loupe

L’opposition continue de réclamer le scrutin proportionnel au Parlement

2018-12-05

Journal

ⓒYONHAP News

Trois partis d’opposition ont entamé mardi un sit-in afin de réclamer un changement dans le système électoral. Le scrutin proportionnel, actuellement discuté, consiste à distribuer des sièges à l’Assemblée nationale en fonction du pourcentage de votes obtenus par chaque parti. Avec ce système, si le nombre de députés élus par circonscription est inférieur au taux de suffrages exprimés, des sièges supplémentaires sont distribués à la représentation proportionnelle.


Le dispositif que la Corée du Sud tente d’adopter diffère un peu du système allemand. Bien que les grandes lignes soient les mêmes, on peut constater certaines différences dans les détails. Lundi dernier, le comité parlementaire spécial sur la réforme électorale a proposé trois pistes. La première consiste à associer les petites circonscriptions à la représentation proportionnelle mixte. Selon cette mesure, parmi 300 sièges, 200 députés seront élus dans leurs circonscriptions et 100 seront attribués en proportion du nombre de voix. De plus, ceux qui perdent l’élection avec une légère différence de vote pourront se présenter de nouveau sous le système proportionnel.


Deuxième piste : les zones rurales seront découpées en petites circonscriptions alors que les zones urbaines adopteront des circonscriptions de grande taille. Parmi 300 sièges, 225 seront directement attribués par l’élection et 75 par la représentation proportionnelle. Enfin, la dernière proposition est basée sur le même principe que la première. La seule différence étant le nombre de sièges dans l’Hémicycle. Il passera de 300 à 330. Parmi eux, 220 députés seront choisis directement par les électeurs et 110 députés à l’aide du scrutin proportionnel.


Si cette réforme électorale suscite le débat, c’est que le système actuel ne reflète pas correctement les voix minoritaires des électeurs. En effet, les votes attribués aux candidats perdants n’ont aucune valeur. Résultat, les petites formations politiques ont du mal à être représentées à Yeouido. Les deux principaux partis, le Minjoo et le PLC, se montrent réticents à la réforme, alors que les partis de petite taille y sont très impliqués.

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