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A la loupe

Le satellite météorologique Chollian-2A a été lancé avec succès

2018-12-09

Journal

ⓒYONHAP News

Le satellite météorologique sud-coréen Chollian-2A a été lancé avec succès le 5 décembre depuis le centre spatial de Kourou, en Guyane française. C’est ce qui a été annoncé par le ministère des Sciences et des Technologies et Météo-Corée. Il s'agit du premier satellite géostationnaire s'appuyant entièrement sur des technologies « made in Korea ». La Corée du Sud est désormais le huitième pays au monde à être doté des technologies de développement des satellites géostationnaires.


Chollian-2A a été lancé mercredi à 5h37, heure de Séoul, à bord d'une fusée Ariane-5. Il a été placé sur orbite de transfert 25 minutes après le décollage, et s'est séparé du lanceur 9 minutes plus tard. Il a ensuite effectué avec succès sa première communication avec la station terrestre Dongara, en Australie.


Deux semaines après son lancement, le nouveau satellite passera de l'orbite de transfert à son orbite géostationnaire à 36 000 km d’altitude. On saura si sa mise en orbite définitive a réussi ou non à l'issue d'une période de tests qui dure six mois. Celui-ci, qui remplace Chollian-1, a pour mission de collecter des données météorologiques autour de la péninsule coréenne. Sa durée de vie est estimée à dix ans. Si tout se passe bien, il entrera en service opérationnel en juillet 2019 et fournira des données nécessaires aux prévisions météorologiques aux services concernés, dont Météo-Corée.


Le lancement de Chollian-2A revêt une importance majeure dans la mesure où ce satellite permettra d'améliorer la qualité des prévisions météorologiques. Par rapport à son aîné Chollian-1, il détecte les variations météorologiques et climatiques de manière plus rapide et plus précise, permettant par exemple de prévoir les fortes précipitations locales au moins deux heures en avance. Il permettra également de suivre l'œil des typhons, de distinguer les nuages des fumées des incendies forestiers, ou encore de mesurer la concentration de particules fines avec beaucoup plus de précision, puisqu'il transmettra des images en couleur et en haute résolution toutes les dix minutes, contre des images en noir et blanc pour son prédécesseur. Par ailleurs, Chollian-2A pourra servir de plateforme pour développer d'autres satellites géostationnaires à vocation, par exemple, de télécommunication.


A l'heure actuelle, sept autres pays sont capables de construire leurs propres satellites géostationnaires, à savoir les Etats-Unis, l'Union européenne, le Japon, l'Inde, la Chine, la Russie et Israël. La prochaine mission de l'Institut coréen de recherche aérospatiale (KARI) sera de développer les technologies de lanceurs lourds qui permettront à la Corée du Sud de placer des satellites géostationnaires sur orbite par ses propres moyens.

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