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A la loupe

Le système d’horaires de travail flexibles devient plus « flexible »

2019-02-20

Journal

ⓒYONHAP News

Un accord sur les horaires de travail flexibles vient d’être trouvé. Ce système vise à gérer de manière plus souple la durée hebdomadaire de travail de 52 heures. La moyenne sera désormais calculée non pas sur sept jours, mais sur une durée déterminée. Ainsi pourront être mis en place des horaires de travail alternatifs, à la hausse pour les périodes d’activité accrue, et à la baisse pour les périodes creuses, dans le respect toutefois de la durée moyenne déterminée par la loi.


Le système d'horaires de travail flexibles sera appliqué pour une durée maximale de six mois. Selon la loi actuelle, cette durée est de deux semaines à trois mois. Si le régime flexible est mis en place pour un délai inférieur à deux semaines, il suffira de modifier les règles liées au travail. Si ce délai est dépassé, alors il faudra un accord écrit d’un représentant des travailleurs. Le nouveau dispositif prévoit donc de faire passer de trois à six mois ce délai maximal. Si le délai dépasse les trois mois, il faut un accord écrit entre la direction et le représentant des travailleurs. Ce dernier peut être un syndicat majoritaire ou un délégué qui représente la majorité des travailleurs.


Pourtant, cet accord ne fait pas l’unanimité. Selon ses détracteurs, des entreprises qui ont un ou des syndicats de grande envergure pourront avoir du mal à mettre en œuvre le régime des horaires flexibles, tandis que ce dernier risque d’être utilisé abusivement dans les sociétés qui n’ont pas de syndicat. Il y a une autre faille. Si le délai d’application est supérieur à trois mois, l’accord écrit est remplacé par un préavis car il est difficile de déterminer les jours et les horaires de travail à l’avance. Pourtant, ce dispositif accordant un large pouvoir discrétionnaire à la direction risque de déclencher l’opposition des milieux ouvriers.


Les deux principales confédérations syndicales du pays ne sont pas sur la même longueur d’onde. A noter que l’allongement de la durée d’application des horaires flexibles est demandé par les patronats qui invoquent les difficultés liées à la réduction du temps de travail. Face à cette demande, la Fédération des syndicats coréens (FKTU) a donné son feu vert, alors que la Confédération coréenne des syndicats (KCTU), plus progressiste, parle d’un recul du droit du travail.

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