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2024-04-24
2019-06-01
Washington a maintenu la Corée du Sud sur sa liste des pays sous surveillance en matière de politique de change. Dans son rapport semestriel présenté le 28 mai au Congrès, le département du Trésor a désigné neuf pays qui nécessitent une attention particulière pour leurs pratiques en matière de change. La Corée du Sud en fait de nouveau partie, avec notamment la Chine et le Japon. Dans son rapport, le ministère américain a cependant salué les efforts déployés par Séoul pour s'assurer de la transparence de sa politique de changes. Et d'ajouter que s’il poursuit ses efforts en la matière, il sera rayé de cette liste dans le prochain rapport.
Le dernier rapport semestriel du Trésor américain sur la macroéconomie des principaux partenaires des Etats-Unis et leur politique de change a été rendu public mardi sur son site Internet. Dans ce rapport, le département a annoncé qu'il surveillerait les politiques de change de neuf pays, à savoir la Corée du Sud, la Chine, l'Allemagne, l'Irlande, l'Italie, le Japon, la Malaisie, Singapour et le Vietnam.
Dans son dernier rapport, le Trésor a étudié les politiques de change de 21 pays, contre 12 dans le rapport précédent. Il s'agit des pays dont le volume des échanges avec les Etats-Unis dépasse 40 milliards de dollars par an. Il a décidé de placer ou non un pays sous sa surveillance sur la base de trois conditions, à savoir que l'excédent de la balance commerciale du pays vis-à-vis de Washington au cours de l'année écoulée dépasse 20 milliards de dollars, que le solde de sa balance courante représente plus de 2 % de son PIB, et que son gouvernement ait réalisé des interventions sur le marché des changes de manière persistante et unilatérale en achetant des devises étrangères d'une valeur totale supérieure à 2 % du PIB du pays au cours des 12 derniers mois.
Un pays est considéré comme « manipulateur des taux de change » s'il répond à l’ensemble des trois conditions. S’il
Le Trésor américain a exprimé son soutien aux autorités sud-coréennes qui s'efforcent d'améliorer la transparence de leurs interventions sur le marché des changes, avant d’évoquer la possibilité de supprimer le pays de sa liste de surveillance lors de la prochaine publication du rapport. En effet, à partir du mois de mars dernier, Séoul s’est mis à publier régulièrement les détails de ses interventions sur le marché des devises, d’abord tous les six mois, puis tous les trois mois dès l'année prochaine.
2024-04-24
2024-04-20
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