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2024-03-27
Le président de la République Moon Jae-in a prononcé le 22 octobre son discours de politique générale devant l'Assemblée nationale. Il a présenté les grandes lignes du projet de budget du gouvernement pour 2020 et sollicité la coopération des députés pour son adoption. Il a également exposé la vision de l'exécutif concernant la seconde partie du quinquennat.
Le chef de l'État a commencé son allocution en soulignant le rôle des finances publiques dans l’économie. Il a rappelé que l'économie mondiale connaissait une dégradation rapide en raison notamment de la guerre commerciale opposant les États-Unis à la Chine, mais aussi de la montée du protectionnisme dans le monde, et que la Corée du Sud, fortement dépendante du commerce extérieur, en subissait les conséquences. Selon lui, dans un tel contexte, la politique budgétaire expansionniste n'est pas un choix, mais une nécessité. Il a affirmé que les finances publiques devraient jouer le rôle de « barrage » face aux chocs extérieurs et, à la fois, exercer un effet d’impulsion pour revitaliser l'économie nationale.
Le montant total du budget
Le numéro un sud-coréen a par ailleurs présenté sa vision des affaires d'État pour la seconde moitié de son mandat, qu'il entame le mois prochain.
Le président a notamment souligné l’importance de l'impartialité dans l'éducation et dans les organes du pouvoir. Il a ainsi fait allusion, sans la mentionner explicitement, à l'affaire dite Cho Kuk, le ministre de la Justice qui a démissionné la semaine dernière en raison de diverses allégations d'abus de pouvoir et de privilèges impliquant sa famille. Le chef de l'État s'est engagé à revoir le système éducatif du pays et, en particulier, la procédure d'admission des élèves à l'université, et à mener à bien la réforme du Parquet national, accusé d'abuser de son pouvoir.
Le discours de Moon Jae-in a provoqué des applaudissements dans son propre camp et des huées chez les partis d'opposition conservateurs. Le Parti Liberté Corée (PLC), la première formation d'opposition, a qualifié ce discours de « désespérant » et exprimé, encore une fois, son opposition au projet de création d’une agence en charge de l’enquête et de la poursuite dans les affaires de corruption de hauts fonctionnaires qui, selon lui, devrait jouer le rôle de « garde-fous du pouvoir ».
2024-03-27
2024-03-28
2024-03-22
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