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A la loupe

COVID-19 : 100 jours après le début de l’épidémie, la Corée du Sud s’impose comme un modèle à suivre

2020-05-02

Journal

ⓒ Yonhap News

Le premier cas de COVID-19 a été confirmé le 20 janvier en Corée du Sud. Mardi 29 avril, 100 jours après cette date, le gouvernement a fait un état des lieux de la crise sanitaire. Il a déclaré que le pays est parvenu à stabiliser la situation après avoir frôlé l’état d’urgence, soulignant toutefois qu’il ne fallait pas relâcher la vigilance.

Dans la nuit de lundi à mardi dernier, le nombre de cas confirmés en cumul a atteint 10 761 personnes, dont 246 décès, 1 654 patients traités à l’isolement, ainsi que 8 922 patients guéris et déconfinés. La ville de Daegu et sa province de Gyeongsang du Nord représentent 76 % des infections totales, alors que Séoul et sa région voisine de Gyeonggi 12 %. Au début de l’épidémie, la situation semblait être bien gérée, mais tout a basculé un mois après un premier cas problématique. En effet, dès que le 31epatient, une fidèle de la secte Shincheonji, a été identifié le 18 février, la situation est rapidement devenue explosive avec l’apparition de plusieurs « supers-contaminateurs » et des « contaminations collectives ». Le nombre de nouveaux cas est même allé jusqu’à dépasser le seuil des 900 par jour. Faisant de la Corée du Sud, le pays le plus durement touché par le nouveau coronavirus après la Chine. Mi-mars, le pays du Matin clair a commencé à connaître une accalmie en voyant le nombre de nouveaux cas chuter en dessous des 100 malades par jour. Ces derniers jours, ce chiffre se situe aux alentours de 10 nouveaux cas quotidiennement. Jeudi, il était tombé jusqu’à quatre.

Le gouvernement est en partie responsable de la propagation du COVID-19, en ce qu’il n’a pas réussir à juguler l’épidémie lors de la phase initiale. Mais il a fait preuve d’une grande réactivité et d’un esprit d’innovation par la suite. Il a décidé de réaliser massivement des tests de dépistage, afin d’identifier les personnes contaminées au COVID-19 le plus vite possible et de les confiner. Ainsi, il a pu prévenir au maximum la propagation de l’épidémie. Il a également mis en place un nouveau système moins risqué et plus efficace pour dépister les malades : Le « Drive Through » ou « Walk Through », des tests proposés aux automobilistes au volant de leur voiture et aux piétons dans des zones de tests en extérieur. Par ailleurs, la question de la pénurie de masques de protection sanitaire a pu être réglée grâce à un dispositif de rationnement hebdomadaire.

Derrière la lutte réussie contre le COVID-19, se cache un grand nombre de membres des équipes médicales et de bénévoles qui ont travaillé sans relâche sous la houlette des autorités sanitaires, sans oublier les citoyens qui ont pratiqué la distanciation sociale. Aujourd’hui, la « K-Epidemic-Prevention » semble s’imposer comme un exemple à suivre, et la Corée du Sud est très sollicitée par de nombreux pays qui veulent apprendre son savoir-faire en la matière.

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