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A la loupe

La Corée du Sud compte créer une plateforme nationale de données biologiques

2020-07-04

Journal

ⓒYONHAP News

Le vice-Premier ministre à l’économie, Hong Nam-ki, a dévoilé, jeudi, la stratégie intergouvernementale visant à utiliser les méga-données des bio-ressources, lors d’une réunion de la cellule d’urgence économique. Elle fait partie des dix défis clés fixés dans le but d’innover les industries biotechnologiques. Celles-ci ont connu un développement tellement rapide, créant une forte abondance de données et de matières essentielles à la bio-économie et rendant indispensable l’exploitation du « Big Data » à l’aide de l’intelligence artificielle (IA). Or, ces données et matières sont dispersées selon les projets de recherche et de développement (R&D) ou les organismes de tutelle, cela au détriment de l’efficacité. L’objectif est donc d’y remédier.


Selon Hong, qui est également ministre des Finances, la stratégie en question est composée de trois volets. Le plus essentiel est de mettre en place, d’ici 2021, la « Station nationale de données biologiques ». Il s’agit d’une plateforme intégrée centralisant la collecte et la mise à disposition des données biologiques obtenues par différents organismes étatiques au cours de leurs projets de R&D. Le gouvernement prévoit ensuite de créer 14 clusters des matières vivantes afin de réorganiser les 274 banques de bio-ressources en 14 catégories, telles que les cellules souches, le cerveau, le micro-organisme, entre autres. D’après le ministre, ce dispositif permettra de mettre à disposition des demandeurs potentiels les matières et services dont ils ont besoin, au bon moment, et ainsi d’assurer l’autonomie nationale concernant les ressources indispensables à la R&D pour lesquelles le pays déplore actuellement une trop grande dépendance étrangère. Enfin, l’exécutif envisage de créer un système de gestion des urgences. Celui-ci est censé fournir au plus vite tout ce qui est nécessaire en cas de catastrophes biologiques, par exemple, lors d’une crise pandémique, telles que des échantillons prélevés chez des patients ou des molécules candidates pour traiter les malades, ainsi que les données de recherche liées à l’épidémie.


La Station nationale de données biologiques devrait constituer le centre névralgique des activités de la recherche et du développement pour créer un effet de synergie insoupçonné dans le secteur biotechnologique alors que nous sommes dans une ère ultra-connectée. Selon le ministre Hong, cette plateforme pourrait jeter les bases d’une autonomisation en termes de bio-ressources indispensables pour le développement de vaccins ou de nouveaux médicaments. Et le nouveau dispositif devrait permettre à l’Etat de faire preuve d’une plus grande réactivité face aux nouvelles épidémies ou leurs variantes comme le COVID-19, et de relever la R&D des bio-industries à un niveau sophistiqué.

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