Cette semaine, nous partons à la rencontre de quelques-uns des plus célèbres écrivains de la littérature contemporaine coréenne. Ceux qui ont déjà visité la Corée du Sud ont peut-être pu y constater la vigueur du secteur de l’édition en se rendant dans l’une des immenses librairies du pays. Jusque dans les années 1980, les romans coréens comptaient très peu de lecteurs en dehors de la péninsule. Ensuite, la popularité croissante des œuvres adaptées au cinéma et à la télévision, soutenue par la vague culturelle coréenne « hallyu », a ouvert dès les années 1990 de nouvelles portes à l’étranger, notamment au Japon et en Chine, avant de peu à peu séduire les lecteurs du monde entier. 

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L’écrivaine Han Kang a récemment acquis une grande notoriété grâce à son roman « La Végétarienne » qui lui a valu le prestigieux prix Man Booker International en 2016. Parmi les jeunes romanciers les plus prolifiques du moment, Chang Kang-myoung captive un public de plus en plus large avec pour genres de prédilection le thriller psychologique et le polar. Ses récits sombres et réalistes « Daetgeulbudae » et « Génération B. » ont d’ailleurs eu droit à une traduction dans la langue de Molière. 

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L’une des figures de proue de cette nouvelle génération d’écrivains est Kim Young-ha qui, tout comme Chang Kang-myoung, collectionne les prix littéraires. « La mort à demi-mot », considéré comme une œuvre fondatrice de la nouvelle littérature coréenne, lui vaudra le prix du Nouvel écrivain. De son côté, Shin Kyung-sook, est la première écrivaine coréenne à remporter le Man Asian Literary Prize en 2012 pour « Prends soin de maman » dont les droits d’auteur ont d’ailleurs été vendus aux Etats-Unis en 2018 pour en faire une série télévisée.