Cette semaine, nous allons nous intéresser à une mode qui, après avoir été suivie dans le monde entier, a séduit il y a peu la jeunesse sud-coréenne. Il ne s'agit pas du tricot ni du diabolo, mais du tatouage. On peut en voir porté avec plus ou moins de discrétion dans tous les quartiers branchés de la capitale, mais pourtant, son statut légal est encore très particulier au pays du Matin clair. En effet, s'il n'est pas interdit d'être tatoué, seuls les médecins peuvent, en principe, fournir ce service. Bien sûr, les tatoueurs aimeraient voir la loi changer afin de sortir de la clandestinité car tatouer sans licence médicale les expose à une amende pouvant aller jusqu'à 10 millions de wons, soit environ 7 300 euros, et même à de la prison.

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En Corée du Sud, la popularité du tatouage explose ces dernières années. Selon l'Association coréenne du tatouage (KTA), ce marché est estimé à 200 milliards de wons, c'est-à-dire 142 millions d'euros, par an, et environ 13 millions de personnes ont des tatouages permanents ou semi-permanents. En parallèle, le nombre de professionnels proposant de tatouer s'élevait à quelque 22 000. Beaucoup de tatoueurs choisissent aujourd'hui de suivre une formation dans un hôpital spécialisé, afin de mieux connaître les règles d'hygiène, concernant la stérilisation de leur matériel notamment, et d'ainsi pallier les risques d'infection.

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Désormais, il existe un style de tatouage coréen appelé « Korean Tattoo ». Les tatoueurs sud-coréens sont admirés pour la minutie des détails et la subtilité des nuances de couleurs. Parmi les dessins caractéristiques, il y a par exemple des motifs floraux fins et réalistes, des personnages amusants, des figures bouddhiques ou encore des petits animaux mignons.