La Francophonie, une fenêtre des dialogues
2024-04-24
#Carte postale l 2022-11-11
« A la rencontre de la pensée poétique » tel est l’intitulé du festival de poésie organisé par la province de Gyeonggi et se déroulant à Suwon. Ah... la poésie, considérée comme une forme littéraire élitiste et hors de portée du commun des mortels, n’est pas le genre d’évènement qui attire les foules. C’est justement la problématique que s’est posée Kim Hee-jong, la directrice artistique du festival. Comment repopulariser le genre ? Comment le moderniser ? Comment redorer le blason d’une littérature à la réputation solidement ancrée dans les stéréotypes ?
Plus qu’une simple exposition de livres et d’auteurs ou encore de lectures et de discussions autour des poésies, la décision prise est de laisser place à une scène expérimentale. Mêlant l’analogue, le digital et les langues. Comment ? Eh bien, tout d’abord, de donner raison au stéréotype lui-même. Puisque le genre est difficile à comprendre, pourquoi ne pas le présenter dans des langues incompréhensibles aux spectateurs, des langues étrangères mais aussi un langage digital.
Oter dès le départ toute chance de compréhension pour se focaliser sur le ressenti et l’émotion. C’est ainsi qu’ont été invités des artistes de différents horizons. Laure Mafo qui déclamait dans la langue natale de son village au Cameroun, le bamileke, Alpago Sinasi en turc, Kim Yang-ho, un sud-Coréen, mais utilisant un ordinateur et une langue digitale, puis Elody Stanislas qui interprétait en créole guadeloupéen. Tous accompagnés d’instruments étaient mis en scène et performait à leur manière un texte choisi autour du thème de la mère.
2024-04-24
2024-04-25
2024-04-25
Notre site utilise des cookies et d'autres techniques pour offrir une meilleure qualité de services. En continuant à visiter le site, vous acceptez l'usage de ces techniques et notre politique. Voir en détail >