KINGDOM rebaptisé en The KingDom revient le 30 avril
2024-04-20
Le film qui aura pris le plus de temps et, probablement,
*
On connaît l'origine du film dans la BD française du même nom. Pourtant, il y a eu de nombreuses modifications, la BD elle-même étant en trois parties qui ne sont pas vraiment des suites mais des compléments et des ajouts. On
* Spartacus
Est-ce que la trahison et le double-jeu de certains font la différence entre le film et la légende ? Non, pas vraiment. Spartacus aussi a été trahit par des proches, lui aussi a connu le désespoir et les stratégies sournoises. La différence est surtout que « Snowpiercer » semble projeter une nouvelle civilisation postmoderne dans un retour à l'innocence (incarnée par les enfants et leur ours des montagnes), alors que Spartacus reste un moderne, et projette de révéler les nuisances et les contradictions de la civilisation de l'époque (Spartacus est très romanisé), pour son dépassement. Spartacus est donc un révolutionnaire alors que les personnages de « Snowpiercer » ont, d'emblée, à travers leurs calculs, déclaré cette révolution impossible. Spartacus ne pense pas que le cœur des Hommes est à jamais perverti, les héros de « Snowpiercer » oui, et il ne voit que les enfants et leur étiquette de « pures » pour créer un avenir dans...
Dans « Snowpiercer », la survit domine ; la vie n'est qu'est qu'un pis aller, de toutes façons. Les riches passe le temps à faire n'importe quoi (même le système truqué du train et la collusion entre les chef de queue et de tête est un cycle délirant lié à la survit). Il est alors compréhensible que dans une telle optique, opprimer les pauvres, est un passe-temps des plus prisé. Les pauvres, eux aussi, finalement, ne cherchent qu'à survivre (c'est la raison essentielle de la collusion des leaders, et c'est ce qui annonce « parasite »). Le final du film est aussi dans cette idée de vie comme passage ou comme moment peu compréhensible en soi.
* Critiques post-soviétiques
Ainsi si « Snowpiercer », au diapason de la BD post-soixantehuitarde française (elle ne mettait pas en avant une révolte collective mais plutôt des révoltes individuelles, des marginalités), peut ressembler à un tombeau du projet révolutionnaire – mais les anciens critiques de l'union soviétique ou de la Chine, diraient pourquoi voulez-vous qu'un film produit en système capitaliste fasse l'apologie de la révolution prolétarienne ? - il marque, involontairement, les limites de la pensée de ceux qui s'y opposent ou en doutent. Dans un sens, le film « Parasite » va en reprendre les mêmes dynamiques et encore aboutir aux mêmes résultats : les enfants, l'enterrement d'un projet.
2024-04-20
2024-04-20
2024-04-20
Notre site utilise des cookies et d'autres techniques pour offrir une meilleure qualité de services. En continuant à visiter le site, vous acceptez l'usage de ces techniques et notre politique. Voir en détail >