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Corée du Nord

Séoul décide de ne pas annuler son accord de partage de renseignements militaires (GSOMIA) avec Tokyo

2019-11-28

Trait d’union

© YONHAP News

Le gouvernement sud-coréen a décidé la semaine dernière de prolonger sous condition son accord de partage de renseignements militaires avec le Japon, un traité dont l’acronyme en anglais est GSOMIA.


Séoul a annoncé sa décision au dernier moment, six heures seulement avant l’expiration du traité. Même si ce maintien reste temporaire et soumis à conditions, il a été accueilli avec soulagement, car le GSOMIA permet aux deux pays d’améliorer leur sécurité de façon mutuellement bénéfique. Les deux voisins semblent avoir fait un pas en avant et vouloir résoudre leurs nombreux différends à travers le dialogue. Les analystes estiment que les pressions et la médiation des Etats-Unis ont joué un rôle dans cette décision.


« Les Etats-Unis ont pesé de tout leur poids pour que la Corée du Sud et le Japon signent le GSOMIA en 2016. A l’époque, l’opinion publique sud-coréenne était fortement opposée à la signature de cet accord militaire bilatéral avec le Japon, l’ancien occupant colonial qui ne montrait pas le plus petit signe de remords pour ses atrocités commises pendant la guerre. C’est en 2012 que Washington a demandé à Séoul d’accepter ce traité avec Tokyo, dans une tentative de mieux se défendre face aux menaces nucléaires nord-coréennes ainsi qu’à l’émergence de la puissance chinoise. Quatre ans plus tard, la Corée du Sud a signé ce pacte avec le Japon. Ce n’est donc pas surprenant que les Etats-Unis s’opposaient à ce que Séoul se retire du traité », explique Chung Han-beom, professeur à l’université pour la Défense nationale de la Corée. Analyse.

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