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La tension semble être retombée dans la péninsule coréenne, suite à l’annonce par Pyongyang, la semaine dernière, de suspendre son plan d’actions militaires contre Séoul. Une annonce qui a pris tout le monde de court, étant donné le coup de force auquel s’était livré le pays communiste en dynamitant, le 17 juin dernier, le Bureau de liaison intercoréen situé à Gaeseong. 

« L'état-major général de l'armée nord-coréenne avait dévoilé un plan d'actions militaires en quatre volets : le déploiement de troupes dans le parc industriel intercoréen de Gaeseong et dans la région des monts Geumgang, la reprise des exercices militaires en mer Jaune, l'envoi de prospectus de propagande vers le Sud, et enfin le rétablissement de postes de garde le long de la zone démilitarisée. Mais le 23 juin, Kim Jong-un a décidé d’ajourner le plan en question, mettant de facto un frein à la confrontation militaire intercoréenne. Après avoir scruté la réaction de Séoul, Pyongyang pourrait décider, lors d'une prochaine réunion militaire, d'annuler définitivement son plan, ou au contraire de le réactiver », analyse Choi Young-il, commentateur politique.

Si nul ne sait combien de temps durera cette suspension, celle-ci a provoqué un changement d'ambiance inattendu dans des relations intercoréennes extrêmement tendues.