Cette semaine, nous faisons la connaissance de Heo Yoon-jeong, une virtuose de geomungo, un instrument à cordes traditionnel du pays du Matin clair.
Heo montre que le geomungo a un potentiel infini de transformation. Elle a commencé par la danse, mais a changé d’orientation pour devenir une spécialiste de la cithare traditionnelle à six cordes jusqu’à être désignée en 2015 « artiste de l'année» au Festival Yeowoorak, l'un des grands événements de musique traditionnelle coréenne.
L'année dernière, le célèbre label allemand ACT Music a sorti l'album de « Black String » intitulé « Mask Dance », une première impressionnante pour un groupe de gugak, rendue possible grâce au talent de Heo Yoon-jeong
Heo est presque la seule artiste de geomungo en Corée du Sud capable d'interpréter différents genres de musique du free-jazz au folk jusqu’à la très formelle musique de Cour. En général, les artistes qui font de la musique fusion en Corée du Sud se demandent comment utiliser les instruments de musique traditionnels pour un répertoire de musique occidentale. Heo, a rompu avec cette habitude. Elle mélange des instruments traditionnels et occidentaux. Dans une expérience intéressante, elle examine même comment les instruments occidentaux s’harmonisent avec la musique traditionnelle. De toute évidence, son approche est différente…