ⓒYONHAP News

En Corée du Sud, le premier cas de contamination au COVID-19 a été détecté le 20 janvier 2020. Depuis, un an s'est écoulé. Le pays traverse actuellement la troisième vague de l’épidémie. Depuis quelques semaines, la situation semble toutefois se stabiliser. Pourtant, la vigilance reste de mise.

Cette troisième vague, qui a commencé en novembre dernier, a connu un pic le 3 janvier dernier. Le nombre de nouveaux cas confirmés en une journée s'est élevé à 1 020, avant de tomber dans les jours suivants sous la barre des 1 000, amorçant une tendance baissière. Entre le 13 et le 19 janvier, le nombre de nouvelles contaminations s'est établi à 496 par jour en moyenne. On peut penser que le pire est derrière nous. Cependant, la situation est loin d'être rassurante. En effet, des variants du coronavirus, hautement contagieux, sont apparus au Royaume-Uni, en Afrique du Sud et au Brésil. En outre, la période hivernale est propice à la survie des virus. Ceci étant, le gouvernement sud-coréen a néanmoins décidé la réouverture partielle de certains types de commerces et d’établissements religieux, dans sa tentative de trouver un équilibre entre les exigences sanitaires et économiques.

Si on remonte au début de la crise sanitaire, le premier cas de COVID-19 confirmé en Corée du Sud était une femme chinoise d'une trentaine d'années arrivée dans le pays par l'aéroport d'Incheon le 20 janvier 2020. La plupart des cas confirmés par la suite étaient des voyageurs en provenance de Chine. Le 18 février, un 31e cas de contamination a été détecté dans la ville de Daegu, et les autorités sanitaires ont découvert qu'une communauté, dont ce patient était membre, était à l'origine d'une propagation massive du virus, provoquant une première vague de l'épidémie dans la péninsule.

Durant la deuxième moitié du mois de mars, le nombre quotidien de nouveaux cas confirmés est tombé sous le seuil des 100, et la situation s'est progressivement calmée grâce, notamment, aux efforts du personnel soignant ainsi que des citoyens qui ont respecté le protocole sanitaire et les mesures de distanciation sociale. Au cours des 100 premiers jours de la pandémie, 10 761 cas de contamination et 246 décès ont été recensés au pays du Matin clair.

Pourtant, la Corée du Sud, souvent citée en exemple en matière de gestion de l'épidémie, n'a pu échapper à une deuxième puis une troisième vague. La deuxième est survenue à la mi-août avec, notamment, des rassemblements massifs de religieux protestants à Séoul et une manifestation contre le gouvernement qui s'est tenue le 15 août dans le centre de la capitale. Après une accalmie, la troisième vague a frappé le pays de plein fouet depuis la mi-novembre.

Vendredi, le nombre cumulé de cas confirmés s'élevait à 74 262 et le nombre de décès à 1 328. Bien que ralentie, la hausse de ces chiffres se poursuit, appelant toujours à la plus grande vigilance.