Lee Myung-bak a une nouvelle fois demandé au gouvernement japonais de résoudre le dossier des femmes de réconfort. Le chef de l’Etat sud-coréen a tenu ces propos au cours d’un discours prononcé, ce matin, à l’occasion du 93e Samiljeol, l’anniversaire du mouvement d’indépendance coréen contre les occupants japonais.
Les femmes de réconfort, ce sont ces jeunes femmes asiatiques, en majorité coréennes, qui ont servi d’esclaves sexuelles pour les soldats japonais pendant la première moitié du XXe siècle. Ces dernières qui sont aujourd’hui très âgées et souvent en mauvaise santé continuent de manifester tous les mercredis devant l’ambassade du Japon à Séoul.
Selon le président Lee, pour que la Corée du Sud et le Japon puissent coopérer comme de véritables partenaires, il faut avoir le courage d’admettre le passé. Et c’est dans ce contexte que le gouvernement nippon doit présenter ses excuses officielles. Rappelons que les quelques excuses offertes par des dirigeants japonais l’ont toujours été à titre privé.
Le locataire de la Maison bleue a également profité de cette occasion pour promettre à ses compatriotes de lutter contre la corruption dans la société et la violence à l’école.