Les leaders des deux formations d’opposition sont parvenus aujourd’hui à un accord visant à s’unir pour les législatives du 11 avril prochain.
Le Parti démocrate unifié (PDU), la principale force d’opposition et le Parti progressiste unifié (PPU), une minorité de gauche, sélectionneront donc 16 candidats issus de ce dernier et organiseront des primaires dans 76 circonscriptions, afin de choisir les meilleurs candidats.
Un texte d’entente a été signé ce matin à l’Assemblée nationale par les patronnes de ces deux formations : Han Myeong-sook du PDU et Lee Jeong-hee du PPU.
Les questions les plus contentieuses à l’approche du scrutin sont l’accord de libre-échange avec les Etats-Unis et un projet controversé de construction d’une base navale sur l’île de Jeju située à l’extrême sud-ouest de la péninsule.
Après plusieurs rounds de négociations, les deux patronnes ont affirmé qu’elles s’opposeraient à ce traité commercial qui prendra effet le 15 mars prochain et qu'elles feraient le nécessaire pour empêcher la construction de la base en cours.
Cette alliance a attiré une attention d’autant plus particulière que les résultats des élections pourraient exercer une influence sur la candidature des libéraux à la présidentielle de décembre.
C’est la première fois depuis deux décennies que la Corée du Sud va élire un nouveau Parlement et un nouveau chef de l’Etat la même année.
Un petit rappel : le PDU est né en décembre d’une fusion entre le principal parti d’opposition et un parti novice. Le même mois, le PPU a vu le jour après le rapprochement de trois partis progressistes.