La mise en oeuvre de mesures préalables à la dénucléarisation de la péninsule et l’amélioration des relations intercoréennes sont indispensables pour la reprise des pourparlers à six pays sur le programme nucléaire nord-coréen.
Voilà ce qu’ont souligné le ministre sud-coréen des Affaires étrangères Kim Sung-nam et son homologue américaine Hillary Clinton, lors de leur rencontre, hier, à Washington. Ils ont réaffirmé qu’il n’y aurait pas de « progrès fondamental » dans les relations entre Washington et Pyongyang sans le réchauffement des relations entre les deux Corées.
Kim et Clinton ont également évoqué les sanctions contre l’Iran. Ils se pencheront ainsi sur des solutions alternatives au pétrole iranien en cas de suspension des importations.
Enfin, les deux chefs de la diplomatie ont passé en revue le sommet international sur la sécurité nucléaire que Séoul accueillera fin mars, et discuté en profondeur du récent rapatriement forcé par Pékin d’une trentaine de réfugiés nord-coréens détenus sur son territoire.