La secrétaire d’Etat américaine a fait savoir que son gouvernement s’opposait farouchement au rapatriement forcé des réfugiés nord-coréens.
Hillary Clinton a fait ces remarques lors d’une conférence de presse tenue juste après des discussions avec son homologue sud-coréen Kim Sung-hwan. Dans la foulée, elle a exhorté la Chine à s’acquitter de ses obligations internationales, telles que la convention des Nations unies de 1951 et le protocole de 1967 relatifs au statut des réfugiés.
La chef de la diplomatie américaine a profité de cette occasion pour rappeler que Glyn Davies, l’envoyé spécial de Barack Obama pour la politique nord-coréenne avait informé Pékin des préoccupations de Washington sur ce dossier lors de son passage, fin février dernier, dans l’ex-Empire du milieu.
Pour Clinton, tous les pays dans la région devraient coopérer pour la protection des réfugiés nord-coréens au sein de leurs frontières. Washington continuera donc à mener des consultations avec Pékin ainsi qu’à travailler avec les organisations internationales en vue de protéger ces réfugiés et de trouver une solution durable.
Aux vues de ces inquiétudes répétées de la part des Etats-Unis, une attention toute particulière devrait être portée sur la prochaine réunion de la commission des droits de l’Homme des Nations unies qui s’ouvrira le 12 mars à Genève.