Les chefs d’Etat ou de gouvernement de plus de 50 pays doivent participer au sommet mondial sur la sécurité nucléaire de Séoul. Un nombre important de journalistes à la hauteur de l’événement est attendu. Si l’on en croit l’équipe de préparation du sommet, ce serait environ 3 700 journalistes, 2 200 sud-Coréens et 1 500 étrangers, qui se seraient inscrits. Le Japon en compte le plus grand nombre avec environ 200 personnes. Viennent ensuite les Etats-Unis, la Chine et la Russie.
Un centre des médias international sera aménagé au sein du Coex, le palais des congrès et des expositions où le sommet aura lieu, pour faciliter le travail de ces journalistes. Jusqu’à 4 000 journalistes peuvent y travailler en même temps. Il ouvrira ses portes la veille du sommet.
Beaucoup d’habitants de Séoul sont eux aussi prêts à faire du sommet un succès. Les résultats d’un récent sondage en témoignent.
Si l’on en croit une enquête menée par l’institut des transports auprès de 2 000 automobilistes de Séoul et de ses environs, plus de 60 % d’entre eux ont déclaré qu’ils étaient disposés à rejoindre la campagne gouvernementale selon laquelle lundi et mardi prochain, ils seront obligés de se déplacer en voiture seulement un jour sur deux en fonction du dernier numéro de l’immatriculation de leur véhicule. Une mesure destinée bien évidemment à empêcher les embouteillages pendant le sommet.