Cela fait un moment que l’on n’a pas parlé d’Ahn Cheol-soo, ce professeur de l’université nationale de Séoul, qui est donné favori de la présidentielle de décembre dans de nombreux sondages, bien qu’il n’ait jamais officiellement annoncé son intention de se présenter. Le moindre de ses propos ou la moindre de ses déclarations continue donc à attirer une attention particulière dans les médias.

Dans ce contexte, il a déclaré hier que s’il en venait à faire de la politique, il ne s'appuierait pas sur la logique d’un camp politique particulier. Il a tenu ces propos dans un discours qu’il a prononcé hier devant les étudiants de son université.

Pour lui, pour résoudre les problèmes sociaux, les forces conservatrices comme progressistes sont toutes deux nécessaires. Cependant, la classe politique sud-coréenne ne fait que se quereller, obsédée par le passé. Les deux camps doivent donc communiquer l’un avec l’autre.

Ahn, qui est aussi le fondateur d’AhnLab, une société de sécurité informatique, a ajouté que si la politique peut être utilisée comme un outil positif de développement de la société, il serait capable de, je cite, « l’assumer ». Ces propos, plus ou moins flous, sont interprétés par certains journaux comme on éventuelle intention de se porter candidat à la présidentielle.