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Politique

Affaire des surveillances illégales : de nouvelles révélations accablent un peu plus le gouvernement

Write: 2012-03-30 16:58:26Update: 2012-03-30 19:44:08

Affaire des surveillances illégales : de nouvelles révélations accablent un peu plus le gouvernement

On revient sur le scandale des surveillance illégales menées par le bureau de l’ancien Premier ministre sud-coréen. Cette affaire, qui date de 2008, n’a été révélée qu’en 2010 et rouverte par le Parquet ce mois-ci.

L’enquête connaît un nouveau rebondissement depuis la diffusion d’un reportage sur Internet par des journalistes en grève de la radio-télévision publique KBS. Ces derniers assurent avoir mis la main sur plus de 2 600 rapports rédigés par le cabinet du Premier ministre entre 2008 et 2010 suite à l’espionnage d’officiels de haut rang, d’hommes politiques, de journalistes et de civils. Toutes ces personnes qui ont fait l’objet d’enquêtes illégales ont un point commun : elles s’étaient montrées critiques envers le gouvernement de l’époque. C’est le cas, notamment, de leaders syndicaux et de journalistes employés par des médias d’opposition.

Ces révélations ont bien sûr mis de l’huile sur le feu et les réactions ne se sont pas fait attendre. Ainsi, le Parti démocrate unifié (PDU), principale force de l’opposition, en a profité pour réitérer ses attaques à l’encontre de l’administration Lee Myung-bak. L’un de ses députés a même affirmé qu’il ne s’agissait là que de « la partie visible de l’iceberg ».

Dans le camp d’en face, le parti de la majorité, le Saenuri, s’est dit choqué et a demandé une enquête approfondie. Le bureau du Premier ministre a pour sa part fait savoir qu’il observerait de près la suite de l’enquête, tout en rappelant qu’il a été restructuré en 2010. Quant à la présidence sud-coréenne, elle a souhaité attendre les résultats de l’investigation avant de réagir.

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