Pyongyang avait annoncé qu’il lancerait entre le 12 et le 16 avril une fusée chargée d’un satellite d’observation à longue portée qu’il baptisait « Kwangmyongsong-3 », un lancement que beaucoup d’autres pays considèrent comme un essai balistique intercontinental. La fusée sera lancée depuis un site situé à l’ouest du pays communiste.
La Corée du Sud s’y prépare. L’un de ses ministères concernés, celui de l’Aménagement du territoire et des Affaires maritimes, envisage de surveiller de tout près les navires qui passeront aux environs de là où la première étage de la fusée pourrait éventuellement tomber en mer Jaune. Les 15 centres de contrôle des transports maritimes placés sous son autorité diffuseront quant à eux des alertes de sécurité dès demain soir, toutes les deux heures, jusqu’à la fin du lancement de la fusée nord-coréenne.
Le ministère estime que le premier étage de la fusée pourrait tomber à 170 km au large de Gunsan, au sud-ouest du territoire sud-coréen et son deuxième étage à environ 140 km de la côte est des Philippines.
Pour sa part, le ministère de la Réunification a ouvert aujourd’hui une cellule de crise pour faire face au lancement du Kwangmyongsong-3.