Le président sud-coréen Lee Myung-bak a convoqué ce matin une réunion d’urgence des ministres chargés des affaires étrangères et de la sécurité, suite au lancement très contesté de la fusée par la Corée du Nord.

Selon le porte-parole de la présidence, Park Jeong-ha, les participants ont d’abord fait le point sur les événements de la matinée. Ils ont ensuite décidé d’observer de près le comportement de la Corée du Nord après son échec. En 2009, un test du même type avait été suivi d’un essai nucléaire.

Le gouvernement de Séoul a dénoncé la Corée du Nord pour avoir enfreint la résolution 1874 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui interdit au pays communiste de procéder à des tests nucléaires ou balistiques. Du coup, il a appelé à la coopération internationale pour exercer plus de pression sur le Nord et recourir au Conseil de sécurité de l’Onu pour discuter des sanctions à l’encontre du pays communiste.

A travers un communiqué publié par le gouvernement, le ministre des Affaires étrangères, Kim Sung-hwan a qualifié le geste de la Corée du Nord non seulement d’infraction à la résolution ounusienne, mais aussi de menace pour la paix et la sécurité tant sur la péninsule coréenne qu’en Asie du nord-est. Il a ensuite indiqué que le nouveau régime nord-coréen devait en prendre la responsabilité.

Le chef de la diplomatie a également déploré le fait que le régime communiste ait consacré de grosses sommes d’argent pour le développement de ses armes nucléaires et son test balistique en mettant de côté la vie de ses habitants, en proie à une sous-alimentation chronique.