Le Saenuri, parti conservateur sorti grand vainqueur des élections législatives de mercredi, prépare désormais activement sa restructuration. Suite à une série de scandales de corruption au sein de ses rangs et à sa défaite lors des élections partielles en octobre dernier, cette formation, jusqu’alors baptisée GPN, a changé de nom et a constitué un comité d’urgence, avec à sa tête Park Geun-hye, la fille du dictateur Park Chung-hee.
Aujourd’hui, le Saenuri se prépare à choisir son nouveau leader. On devrait connaître le nom de ce dernier avant la rentrée parlementaire en juin.
Parmi les candidats pressentis, on retrouve Kang Chang-hee, réélu cette semaine pour un sixième mandat dans la province de Chungcheong, Hwang Woo-yea, le chef du groupe parlementaire du parti et député de la circonscription d’Incheon ainsi que Kim Moo-sung, qui ferait dans ce cas son retour sur la scène politique.
Outre ces vieux loups de la politique sud-coréenne, trois jeunes ont également été mentionnés comme candidats potentiels : Nam Kyung-pil, Chung Byoung-gug et Chung Doo-un.
Lors de sa prochaine convention, le parti Saenuri reformulera ses statuts, afin, notamment, de lutter contre la pratique des pots-de-vin. Son collège électoral spécial, composé actuellement de 200 000 membres, devrait également être réduit.