Comme prévu, la 18e conférence quinquennale de l’OHI, l’Organisation hydrographique internationale, s’est ouverte hier à Monaco, pour une durée de cinq jours. Si la Corée du Sud s’intéresse plus particulièrement à cette assemblée qui se tient à des milliers de kilomètres, c’est parce que l’organisation doit décider entre autres de la ligne à suivre pour les cinq prochaines années au sujet de l’appellation de la mer entre la péninsule coréenne et l’archipel japonais.
A l’heure actuelle, l’organisation écrit sur ses cartes marines « la mer du Japon », comme l’appellent les Japonais. Les Coréens désapprouvent cela et ils demandent depuis longtemps à l’organisation d’y écrire leur appellation, c’est-à-dire « la mer de l’Est » ou d’utiliser au moins deux dénominations en même temps.
Au cours de la conférence de cette année encore, les deux Corées sont unanimes, chose rare, pour renouveler leur demande. Quant au Japon, il estime que l’OHI
n’a aucune raison de changer sa ligne actuelle sur l’appellation japonaise, établie au niveau international.